Décidément, ce printemps 2018 a des airs de déjà vu qui ne sont pas sans rappeler un certain mois de juin 2013. Avec des sols déjà bien saturés, une neige encore bien présente en altitude, il n’en fallait pas plus pour que de nombreux cours d’eau pyrénéens sortent de leur lit après les pluies diluviennes de ces derniers jours (voir notre article du 14/06/18).
Coté piémont, la pêche est bien entendu compromise : la décrue s’amorce un peu partout mais les niveaux restent très hauts. Il n’est d’ailleurs pas impossible que les populations piscicoles de certaines rivières, comme l’Adour par exemple, soient impactées, l’avenir nous le dira !
Que faire donc quand tu ne peux pas pratiquer dans tes secteurs habituels et quand l’envie est plus forte que tout ? Eh bien tu en cherches ailleurs, là où les conditions sont plus favorables.
C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés avec l’ami Piscare, de retour des Antilles pour quelques semaines, dans le Tarn sur une rivière « oubliée » que j’ai connu il y plus de 20 ans et qui ne présentait alors pas grand intérêt si ce n’est de regarder passer en masse des écoulements de divers polluants. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas et la vie semble avoir repris le dessus. C’est en tout cas ce que nous avons pu constater avec pas moins d’une trentaine de poissons maillés entre 22 et 36 cm et quelques beaux décrochés dont une 40 + pour Piscare. Seul bémol, pas mal de surdensitaires dans certains secteurs, de plus ou moins bonne qualité. En revanche quelques jolis poissons de souche sont venu compenser ces lâchers. Piscare était aux anges avec certainement une de ses plus belles pêche !

Surdensitaires