Une sortie qui avait mal débuté …

Une sortie qui avait mal débuté …

Après un week-end sans, heureusement il me restait le lundi de Pâque pour une sortie pêche. Rendez-vous est pris avec Benoît pour aller faire un tour sur la Garonne.
Après le traditionnel passage à Mane chez Ducos, ouvert même ce jour là, nous nous dirigeons vers Saint-Béat. Arrivés sur place, le niveau est tout à fait correct et les eaux sont plutôt claires. Des conditions sommes toutes assez favorables si ce n’est quelques effets de fun avec des rafales de vent chaud assez fortes par moment.
Premier constat, les conséquences de la crue de 2013 sont toujours visibles, non pas sur le cours d’eau lui-même mais ses abords qui n’ont rien à envier à ceux du Gave de Pau avec la décharge de Bordes.
Deuxième constat, le lit de la rivière est fortement colmaté et laisse apparaître de nombreuses plages de sables là où l’an dernier on pouvait encore voir des blocs et gros galets. Les effets des vidanges de transparence du Plan d’Arem sont indéniables et finirons par « achever » cette pauvre Garonne.

Du sable partout…
Décharge sauvage, et y’a pas que du bois : prochaine crue, direct à la rivière !

En dépit de cela, l’envie de faire quelques dérives, et bien sûr de voir si quelques truites sont là, est trop forte. Nous attaquons donc une première plage, Benoît avec sa FI armé d’un Vivatoc et moi avec ma fidèle Delacoste. J’ai encore du mal avec la Manoise et le Vivatoc avec lequel je cherche toujours la manivelle !
Dès les premières dérives, Bénoît prendra une truitelle, bien blanche, qui sent à plein nez l’alevinage. Il s’en suivra d’autres aux robes plus ou moins marquées, de tailles quasiment identiques mais rien de bien gros (18 à 21 cm). De mon coté, mon premier poisson atteindra les 30 cm, un poisson bien en forme avec de belles nageoires pectorales mais dont la dorsale laisse quand même planer un doute sur son origine. Je mettrais au sec une second poisson de 29 cm peu de temps après ainsi qu’un troisième de 24 dont l’origine ne fait cette fois aucun doute (surdensitaire). 
L’eau est très froide, aux alentours de 5°C et les rafales dureront presque toute la matinée, rendant la pêche assez difficile. Nous n’aurons pas droit à une véritable « piquée » mais juste une activité plus soutenue la première heure. Les prises s’estomperont ensuite jusqu’à 11h00. Au final, nous nous en sortirons pas trop mal avec une vingtaine de poissons dont la moitié de maillés. Nous repartons cependant avec un constat amer, ces fonds ensablés ne présagent rien de bon !

L’après-midi, je me retrouve seul, Benoît étant attendu pour le traditionnel repas de Pâques. Après un casse-croûte vite pris, je me décide les bras morts. Reste ses affluents. Je me dirige sur l’un d’eux avec peu d’espoir mais mes craintes vont très vite se dissiper. Le niveau est parfait, les eaux à peine teintées et, cerise sur le gâteau, pas un souffle de vent.
J’attaque le parcours à 13h00. Première coulée et première touche, elles sont dehors, je le sens ! S’en suivra plusieurs touches sans suite. Je rectifie ma plombée et l’alourdie un peu. Ce petit réglage fait, les prises vont se succéder avec tout d’abord un magnifique mâle bien sombre de 37 cm. Puis ce sera une série de quatre poissons entre 29 et 23 cm, tous aussi beau les uns que les autres ainsi qu’une dizaine de petites entre 15 et 21 cm. Mais le meilleur restait à venir avec en fin de journée une belle de 43 cm prise en plein jus suivie, presque dans la foulée, d’un décroché de même acabit, piqué à moins de 10 m.
Une journée qui avait mal débutée et qui finira plutôt pas mal. Choix du lieu et persévérance semblent indissociables pour réussir une sortie.

Des eaux comme je les aime
40 + : pas moins, pas plus !

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